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 Eurasian Times : "Le Kowsar, menace pour l'armée de l’air israélienne"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Iran augmente la production d'avions de combat iraniens Kowsar. ©Iran Press

« Comment un jet iranien comme Kowsar saura-t-il vaincre un F-22 Raptor ou un F-35 américain ou israélien ? » C’est la question que se pose Eurasian Times, site basé en Inde, et qui suit avec un intérêt assidu les évolutions de l'armée de l'air iranienne,  au grès des innovations des forces armées du pays malgré les sanctions US.

"Le Kowsar, chasseur fabriqué totalement en 2018 par l’organisation des industries de l’aviation de l'Iran (IAIO), devrait  être désormais pris comme une menace potentielle pour Israël et les États-Unis, car il s'agit d'un appareil capable de participer aux opérations d’appui rapproché (CAS), et ce à la lumière des failles dont souffre le F-35.  Conçu pour participer aux opérations d'appui aérien rapproché (CAS) et d'attaque légère, Kowsar pourrait d'ailleurs s'avérer une redoutable efficacité face aux avions du 5e génération si un combat aérien venait à s'engager dans la mesure où le F-35 n'est pas fait pour se battre, indique le site. 

"Des décennies de sanctions ont forcé Téhéran à innover et à travailler à la modernisation de son armée de l'air. Et les Américains ont peut-être tort de se moquer de ces efforts. Ils disent que Kowsar n'est qu'une simple copie des F-5 américains. Mais c'est bien plus que cela. Premier avion de combat développé en Iran, Kowsar est un avion de chasse de quatrième génération conçu et fabriqué par le constructeur aéronautique iranien (HESA) basé à Ispahan, appartenant à la société d'État de l’Organisation des industries de l’aviation (IAIO). C'est un avion de défense aérienne qui utilise un système de navigation spécifique aux avions de combat, TACAN et une combinaison de GPS/INS. Ce système, qui est une version plus avancée des systèmes VOR et DME, calcule plus précisément la distance entre l'avion et le sol ou la base maritime. De cette caractéristique, on comprendrait que les Iraniens s'apprêtent à des combats aériens qui pourraient être combinés avec leurs opérations maritimes et de drones. 

 Le 16 juin, le CGRI a mené un très vaste exercice impliquant quelque 50 drones qui ont réussi à abattre avec précision des cibles situées sur une île du golfe Persique. 50 drones d’assaut de différents types de la force aérospatiale du CGRI y compris Shahed-129, Shahed-133 et Shahed-191 ont survolé une zone d’une superficie de 100 km², malgré les complexités techniques des opérations de contrôle et de coordination d’un si grand nombre d’avions sans pilote dans une si petite superficie. Il y a peu, la marine iranienne a annoncé avoir mené des exercices de missiles conjugués côte-mer et mer-mer, soit une première jamais réalisée par l'Iran. Ces exercices ont été organisés dans le nord de l'océan Indien, là où l'Iran a laissé entendre vouloir se doter d'une première base navale. Or, c'est dans ce contexte que le Kowsar est fourni aux forces armées iraniennes qui semblent s'apprêter dans tout face-à-face futur à battre les records des performances dans une guerre asymétrique en combinant les nuées de drones et de vedettes rapides à des raids aériens. 

D'ailleurs l'avion de chasse Kowsar a tout pour jouer un rôle axial dans ce scénario. Son moteur est de conception iranienne et peut générer jusqu'à 250 livres de poussée, ce qui conviendrait parfaitement à une opération de soutien et de support. L'utilisation d'un ordinateur balistique joue un rôle important dans le calcul de la position de la cible et le chasseur Kowsar peut utiliser un système de contrôle de tir de précision pour détruire avec une plus grande précision les cibles.

Le système informatique balistique apporte d'ailleurs des améliorations au système de ciblage et de calcul de la position des cibles. C'est encore une combine iranienne inspirée d'un mécanisme utilisé dans des chars et certains fusils de snipers. Et puis le Kowsar s'équipe de missiles air-air, d'armes sol-air et de mitrailleuses de 20 mm. Le chasseur peut également agir comme un bombardier sur les champs de bataille en utilisant des bombes de guidage laser et optiques pour sécuriser ses propres forces, mais aussi des routeurs laser et optiques, soit la toute dernière technologie de positionnement, actuellement disponibles. Et The last but not the least: on a cru comprendre que l'appareil dispose d'un mécanisme impliquant la combinaison de poudre d'aluminium métallique et d'un matériau et, qui entoure les chasseurs de petits morceaux de fibres pour les protéger contre les radars.  

Tout ceci n'augure rien de bon pour les États-Unis qui n'ont que très peu d'expériences de combats aériens et qui remontent à la guerre du Vietnam. Leur expérience en termes d'attaques combinées aux drones, aux missiles et aux vedettes rapides, ne pèse pas non plus face à l'Iran qui lui, en fait régulièrement expérience aussi bien au Yémen, qu'en Irak ou encore en Syrie. Dans ce cadre, Kowsar risque de s'avérer beaucoup plus efficace que des F-16, F-22, voire les fameux F-35 qui ne cessent de cumuler les failles. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV